Discurso de Lula da Silva (excerto)

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terça-feira, 22 de dezembro de 2015

Paço da Quinta Real de Caxias em acelerada degradação

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foto Ricardo Campos

Palácio sob tutela militar vandalizado e a cair aos bocados em Caxias
Milhares de azulejos do século XVIII foram roubados nos últimos anos de um palácio mandado construir por um irmão de D. João VI. Paço Real de Caxias está à beira da ruína e depende do Ministério da Defesa.

Em resposta ao PÚBLICO ao fim do dia, o gabinete do ministro informou que “ainda não houve tempo para analisar a situação dos imóveis que são propriedade do Ministério da Defesa, e deste em concreto”. O porta-voz de Azeredo Lopes acrescentou que vai ser pedida informação aos serviços por forma a  tomar as medidas que for possível.
Em 2012, o anterior Governo decidiu vender em hasta pública o Paço Real de Caxias, bem como outros imóveis militares, intenção que não se concretizou até agora. 
Os jardins do paço foram recuperados pela Câmara de Oeiras, com base num protocolo celebrado com o Ministério da Defesa em 1986, mas a sua pretensão de ficar com o palácio não foi atendida pelo Governo. Embora também já revelem sinais de algum abandono por parte do município, os jardins estão abertos ao público desde há vários anos.
http://www.publico.pt/local/noticia/palacio-sob-tutela-militar-vandalizado-e-a-cair-aos-bocados-em-caxias-1718150

sábado, 28 de novembro de 2015

Os Homens da Fé - (Ainsi soient-ils)

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Ainsi soient-ils

1
Yann, Raphaël, Emmanuel et Guillaume, quatre jeunes candidats à la prêtrise venus d'horizons très différents, font leur entrée au vénérable séminaire des Capucins, à Paris, laissant une première vie derrière eux. Un cinquième aspirant, José, tout juste sorti de prison, est bien décidé à entamer sa rédemption. Mais il constate avec dépit que son passé de délinquant lui ferme de nombreuses portes. Entre la fougue de leur jeunesse et la rigueur de leur engagement, les séminaristes vont être mis à l'épreuve quotidiennement. Au même moment, l'intransigeance du père Fromenger, supérieur des Capucins, le met en conflit avec la hiérarchie de l'Eglise de France...

2.
Les Capucins sont en émoi après un acte de vandalisme perpétré sur une des statues du séminaire. Le méfait ayant été commis la nuit, alors que les lieux sont fermés au public, l'un des séminaristes pourrait-il être impliqué ? De son côté, monseigneur Roman, le chef de l'Eglise de France, est prêt à faire appel à Rome pour se venger du père Fromenger, son rival de longue date, qui refuse de modifier la date d'une manifestation. Alors que Guillaume s'inquiète pour sa mère et sa soeur, Raphaël se détache de l'entreprise familiale. Quant à Emmanuel, il ne sait pas comment agir pour que la vérité éclate...

3.
L'enquête des envoyés du Vatican au séminaire des Capucins provoque tensions et questionnements. Pour leur part, les séminaristes suivent des cours de philosophie à l'université. Leur présence suscite une vive réaction chez certains de leurs condisciples. Raphaël tente de venir en aide à son frère, mais celui-ci ne semble guère enclin à l'écouter. Emmanuel, lui, n'est guère enthousiaste à l'idée de recevoir la visite inattendue de ses parents, de passage à Paris. Quant à Yann, il sympathise avec une étudiante de la faculté. Découvrant qu'il joue de la guitare, celle-ci lui demande de l'accompagner pour une audition...

4.
Yann, Raphaël, Emmanuel, Guillaume et José partent pour les fêtes de Noël dans la commune de Saint-Palay. Sur place, ils réalisent rapidement que le prêtre local et sa communauté ne sont pas au diapason. De son côté, le père Bosco décide de se rendre en secret à Rome pour plaider la cause du père Fromenger. Lorsque Guillaume apprend que sa soeur est enceinte, il refuse de donner son accord à l'adolescente pour une interruption de grossesse...

5.
Guillaume entraîne ses amis dans une action de secours au service d'un groupe de sans-logis africains sur le point d'être expulsés d'un squat. José et Raphaël sont arrêtés par la police alors qu'ils s'opposent au contrôle d'identité d'un de leurs protégés. Pour sa part, le père Bosco ne sait que penser de ce qu'il a vu dans le bureau de son supérieur. Pour en avoir le coeur net, il enquête sur la gestion du père Fromenger. Quant à Yann, il a finalement repris les répétitions avec Camille, qui doit prochainement se produire en concert. Ils sont accompagnés au clavier par un musicien qui joue sans finesse...

6.
A la suite d'un drame familial, Raphaël se consacre à ses proches et délaisse ses amis, en plein doute sur leur engagement vis-à-vis des sans-abri. Tandis que les relations entre Guillaume et Emmanuel se révèlent ambigües, Yann s'interroge sur les motivations de son engagement. Par ailleurs, le père Bosco subit une série d'examens qui lui en apprennent davantage sur le mal dont il souffre. Quant au Vatican, il est en conflit avec la Chine au sujet de l'ordination d'un évêque...

7.
Les récents événements ont affecté Raphaël, qui change radicalement de point de vue sur différents sujets. Bien que son ami soit revenu sur sa proposition de mettre à disposition des sans-abri un hôtel particulier appartenant à sa famille, José prépare le transfert de ces hommes, femmes et enfants sans papiers. Pour sa part, Yann, toujours en pleine remise en question, est de retour chez lui, en Bretagne. Ses proches s'étonnent de son comportement. Au Vatican, le père Fromenger retrouve Lao-Tsan, un ami et émissaire du gouvernement chinois. Il cherche un compromis pouvant satisfaire les deux parties...

8,
L'envahissement du séminaire par les sans-logis provoque une crise dans la communauté. De retour de Rome, le père Fromenger se rend chez monseigneur Roman, qui le met en demeure de régler la situation à n'importe quel prix. Par ailleurs, Guillaume envisage de quitter définitivement les Capucins...


  • Samuel Jouy

    Rôle : Jose del Sarte
  • Clément Roussier

    Rôle : Raphael Chanseaulme
  • Clément Manuel
    Clément Manuel 
    Rôle : Guillaume Morvan
  • Julien Bouanich

    Rôle : Yann le Megueur
  • Thierry Gimenez

    Rôle : Père Bosco
  • Jean-Luc Bideau

    Rôle : Père Fromenger
  • Jacques Bonnaffé

    Rôle : Monseigneur Poileaux

  • 1.
    Tout en suivant une lourde chimiothérapie, le père Bosco peine à imposer aux séminaristes des Capucins ses méthodes de formation, lesquelles, prônées par des recommandations du Vatican, font débat au sein de l’Église. Guillaume, surtout, vit mal le ton inquisiteur de ses “entretiens de discernement psycho-affectif ”. L’idéaliste Yann tente d’intercéder auprès du père Bosco pour une réintégration de José, désormais cloué dans un fauteuil roulant. De son côté, le peu confiant Mgr Poileaux fait ses premiers pas à la tête de la conférence des Évêques de France...

    2.
    À l’occasion de la grande journée des Vocations, le père Bosco, soutenu par Raphaël, espère être consacré auprès de sa hiérarchie dans ses nouvelles missions. Fragilisé par sa chimiothérapie, il trouve de l’apaisement à l’hôpital, grâce aux soins de son infirmière, Zivka. Alors que Yann ne trouve pas la force d’annoncer à José que le père Bosco s’oppose à son retour, Guillaume, menacé de sanctions pour ivresse lors de la fête des nouveaux, voit sa cause plaidée par le brillant père Abel...

    3.
    Alors que le père Bosco ne sait plus comment faire face à la douleur physique et à la peur de la mort, et que José tente de se réinventer une vie loin des Capucins, nos séminaristes font l’épreuve de la réalité du monde extérieur. Guillaume, tiraillé entre la chair et l’esprit, est bousculé par les pensionnaires du foyer Notre-Dame-du-Bon-Secours, et se convainc peu à peu de suivre les traces du charismatique père Abel.

    4.
    Pour le père Bosco, qui cache un souvenir d’enfance douloureux, Noël n’est pas le moment de joie et de communion escompté par le père Abel, qui a le projet d’ouvrir le séminaire aux familles et amis des séminaristes. Guillaume, qui cherche à se rassurer sur sa vocation, invite les femmes enceintes du foyer à assister à la messe, mais l’une d’elles, Daphné, refuse la proposition et lui pose un cas de conscience.

    5.
    Le père Valéry accompagne monseigneur Poileaux à Rome pour défendre son projet controversé de sauver l’Église de France de la faillite. Raphaël, qui en a découvert la nature exacte, doit se taire et se retrouve dans une situation délicate. Malgré le froid qui règne aux Capucins, les séminaristes préparent un concours d’homélies, mais Yann est préoccupé par la présence à Paris de Fabienne. José remet en cause la légitimité de sa présence au séminaire, et Guillaume fait une rencontre qui le déstabilise

    6.
    Face aux soupçons d’Abel sur son homosexualité, Guillaume songe à quitter le séminaire. Yann est d’autant plus déçu par la proposition du père Sanchez d’écarter les collégiens de Saint-Stanislas du concert aux Bernardins que le père Abel, dont le masque tombe désormais, ne le soutient pas. Raphaël est appelé en catastrophe pour porter secours à sa belle-soeur. José affronte un dilemme lié à un passé qu’il croyait derrière lui.

    7.
    Aux Capucins, où l’ambiance est morose, Guillaume photographie une dernière fois ses amis et les Pères, tandis que Yann tente de se dérober au "rentre-dedans" de Fabienne. José, dont l’avenir est incertain, songe à entrer dans un monastère et Raphaël se révolte contre la nouvelle mission que lui confie le Père Soubiran. À la Conférence des Évêques, le vote qui pourrait sauver l’Église est imminent et Monseigneur Poileaux organise les conditions de sa victoire...

    8.
    Le père Bosco, malgré l’admiration que son acte de rébellion a suscité aux Capucins, ne sait comment accompagner ses séminaristes dans l’épreuve que tous s’apprêtent à traverser, et entame un bras de fer symbolique avec Mgr Poileaux. Tandis que Yann, Guillaume et José tentent tant bien que mal d’envisager un avenir pour leur vocation, Raphaël fait à nouveau l’expérience douloureuse de l’exercice du pouvoir. Aux Capucins, à mesure que la fin approche, chacun est contraint de regarder en face ce qu’il est venu chercher en ces lieux.


  • Samuel Jouy

    Rôle : Jose del Sarte
  • Clément Manuel
    Clément Manuel 
    Rôle : Guillaume Morvan
  • Julien Bouanich

    Rôle : Yann le Megueur
  • Thierry Gimenez

    Rôle : Père Bosco
  • Jean-Luc Bideau

    Rôle : Père Fromenger
  • Jacques Bonnaffé

    Rôle : Monseigneur Poileaux
  • Yannick Renier

    Rôle : Père Abel
  • 1.
    .José, Guillaume et Yann s’apprêtent à assumer le sacerdoce pour lequel ils se sont préparés. ais leurs affectations leur réservent des déceptions. À Paris, Mgr Poileaux va quitter ses fonctions de président de la Conférence des évêques de France, et retrouver sa paroisse à Limoges. C’est sans compter avec l’arrivée inopinée du père Fromenger.

    2.
    Yann, affecté en Bretagne, tente d’alerter son évêque sur un terrible secret. En région parisienne, Guillaume doit supporter la pénitence que son supérieur, le père Chalumeau, lui impose, tandis que José, en fauteuil roulant, prépare son ordination à Toulouse, et vit mal sa dépendance vis-à-vis de ses futurs paroissiens. Mgr Poileaux, de son côté, tente de se dérober aux plans que le père Fromenger a échafaudés pour son avenir.

    3.
    Guillaume s’est vu confier une mission humiliante, qui va se révéler bouleversante. Yann, brutalement sanctionné par son évêque pour avoir privilégié la sécurité des enfants, s’apprête à quitter sa paroisse. Par l’intermédiaire d’Élie, José fait la connaissance de Tom, un jeune délinquant dont la révolte l’émeut. Dans le même temps, le père Fromenger arrache à Mgr Poileaux une promesse potentiellement lourde de conséquences. Tous vont se trouver réunis à la suite d’un événement dramatique.

    4.
    Yann doit faire face à la défiance de la mairie qui, suite au récent drame, ne veut plus prêter ses locaux à la paroisse, tandis que l’arrivée de Tom auprès de José ne se fait pas sans conflits. Guillaume apprend que l’église dont il s’occupe va être détruite. À la Conférence des évêques de France, Monseigneur Poileaux a du mal à concilier les obligations de sa fin de mandat avec la mission secrète que le père Fromenger lui a confiée.

    5.
    Un conflit éclate entre Yann et ses paroissiens lorsqu’ils apprennent que l’un des leurs a été entendu par la police dans l’affaire Valliers. José, quant à lui, cherche à imposer Tom de force à Jeanne et au conseil paroissial. Parallèlement, une surprise embarrassante attend Guillaume dans l’église abandonnée. De son côté, Monseigneur Poileaux se rend au Vatican pour accomplir sa mission.

    6.
    Yann est venu chercher refuge chez José qui trouve enfin le moyen de donner une chance à Tom de s’intégrer dans sa communauté. Guillaume, profitant de ce que son supérieur est souffrant, se voit enfin confier la conduite d’une messe. Est-il à la hauteur ? À la Conférence des évêques de France, juste avant de rendre son siège, Monseigneur Poileaux cherche un dernier geste important à accomplir.

    7.
    Mis à l’amende par le père Chalumeau, Guillaume demande le soutien de ses amis pour préparer sa convocation chez l’évêque de son diocèse. José prend la défense de Tom, confronté à une lourde accusation de la part des paroissiens. Le père Abel, qui a fait le ménage autour de lui, prépare le mandat de monseigneur De Virieux à la tête de la Conférence des évêques de France. Monseigneur Poileaux retrouve les salons feutrés du Vatican pour un événement d’importance.

    8.
    Tandis que Guillaume prépare une dernière messe avant la destruction de l’église, Yann doit prendre une décision concernant son avenir à Plugneaux. Désormais sans attache, le père Bosco vient au secours d’Antonietta, en pleine rechute. Il trouve sur sa route le père Abel. Quant à monseigneur Poileaux, dégagé de ses obligations, il se questionne sur l’avenir de l’Église.


      


    segunda-feira, 28 de setembro de 2015

    ESPLENDOR NA RELVA Um Filme de ELIA KAZAN



    Com Natalie Wood, Warren Beatty, Pat Hingle, Audrey Christie, Barbara Loden, Zohra Lampert, Fred Stewart, Joanna Roos, John McGovern, Sandy Dennis, Gary Lockwood, Jan Norris, etc.

    EUA / 124 min / COR /
    16X9 (1.85:1)

    Estreia nos EUA a 10/10/1961
    Estreia em PORTUGAL a 9/2/1962
    (Lisboa, cinema Éden)


    «What though the radiance which was once so bright
    be now for ever taken from my sight.
    Though nothing can bring back the hour
    of splendor in the grass, of glory in the flower,
    we will grieve not, rathher find
    strenght in what remains behind»
    (William Wordsworth)

    «Eu sei que Deannie Loomis não existe / mas entre as mais essa mulher caminha / e a sua evolução segue uma linha / que à imaginação pura resiste.» Começa assim o soneto intitulado “Esplendor na Relva”, que Ruy Belo inseriu em “O Homem de Palavra(s)”. O poema não está datado mas foi escrito nos anos 60 (a primeira ediição do livro é de 69) algures entre a estreia do filme em Portugal (62) e a publicação. Deanie Loomis (aliás Wilma Dean Loomis) é o nome da protagonista interpretada pela fabulosa Natalie Wood. O pretexto (em sentido literal) é o filme de Elia Kazan “Splendor in the Grass”, com argumento de William Inge. Hoje, o filme ganhou ressonâncias míticas, associado aos idos de  60 e aos Maios de tal década. Na altura, não as teve e foi mesmo, da América a Portugal, implacavelmente zurzido pela crítica (até por admiradores de Kazan) que o achou piegas e cabotino. O público também não ligou peva. As três primeiras vezes que o vi foi num Éden às moscas, onde, salvo erro, não aguentou mais de uma semana.


    Mas para alguns - poucos, e certamente não felizes - foi paixão tão devastadora como a que, no filme, os adolescentes Deanie Loomis e Bud Stamper (Warren Beatty) tiveram um pelo outro. Ruy Belo foi desses. Aliás, não certamente por acaso, foi ele o único poeta que conheço a cantar as duas mulheres mais intensas dos late fifties e dos early sixties. Marilyn Monroe (esse assombroso poema chamado “Na Morte de Marilyn”, que vem no “Transporte do Tempo” e em que nos pede para em vez de Marilyn dizer mulher) - e Natalie Wood. Eu sei que Ruy Belo não cantou Natalie Wood mas Deanie Loomis. Mas também sei que Natalie Wood «não existe / mas entre as mais», etc. E há nesse verso um prodígio de adequação poética. É quando se diz que «a sua evolução segue uma linha / que à imaginação pura resiste.» Resiste à "imaginaçâo pura” (no sentido de "pura imaginação”) ou resiste, "pura”, à imaginação?


    Ou seja, o adjectivo "pura" refere-se à imaginação ou a Deanie Loomis? Ou - pode ser também - à "linha que resiste”? Nestas três perguntas está o cerne de Deanie Loomis, de Natalie Wood e de “Splendor in the Grass”. São mulheres e filme da nossa imaginação? São mulheres e filme que resistem à nossa imaginaçào? Ou são mulheres e filme que resistem a uma linha evolutiva que só na nossa imaginação existe? Não sei, como provavelmente Ruy Belo nào saberia, mas, como também ele escreveu (na explicação preliminar à 2ª edição do livro): «Ninguém no futuro nos perdoará não termos sabido ver esse verbo que tão importante era já para os gregos.» E, em “Splendor in the Grass”, tudo está no ver, que traz a história dos meninos e moços de Kansas - meninos e moços dos anos 20, de antes da Depressão - à dimensão das mais belas histórias de amor e de morte jamais contadas.


    Sirvo-me do exemplo mais conhecido, também ele poético, e que dá o título ao filme. No liceu de Natalie Wood (onde ela entrava sempre com três livros apertados ao peito, um deles de capa azul), a aula de literatura, nesse dia, não era sobre “Os Cavaleiros da Távola Redonda” mas sobre Wordsworth e a “Ode of Intimation to Immortality”. Deanie / Natalie chegava de vestido grenat muito escuro, gola de rendas. Todas as colegas sabiam - e ela também, embora ninguém lho tivesse dito - que Bud / Warren, incapaz de separar por mais tempo o desejo e o amor, tinha enganado, na véspera à noite, a fome do corpo dela, no corpo de Juanita (Jan Norris), única da turma que não se ficava pelos beijos. Nada seria mais, para eles, como antes fora. Como também se diz no filme (noutro contexto), Deanie trazia, debaixo do vestido, o primeiro golpe na sua própria carne.


    E é quando todo o mundo vacila à roda dela que a professora a interpela para lhe perguntar o que é que o poeta quis dizer com os versos famosos: «No, nothing can bring back the hour / the splendor in the grass, the glory in the flower.» Para a estúpida e pedagógica pergunta não há resposta ou - a esse nível - só há a que Natalie Wood comoventemente tenta articular. Mas não é nada disso que o poeta quis dizer. O que conta, o que o poeta quis dizer, é o que Natalie só naquela altura sente e sabe, ou pressente e entrevê. Por isso, o que conta e o que o poeta quis dizer é o espantoso traveling que arranca Deanie ao lugar e a põe diante da professora atónita, depois aquele outro em que sai a correr da aula e nos atira com a porta na cara e, por fim, esse plano em que a vemos sózinha, na profundidade de campo do corredor do liceu, até ir parar à enfermaria. Nesse minuto de cinema, sabemos, para além das palavras que «that radiance that was once so bright / Is now forever taken from my síght.»


    Irradiância que, no filme, foi entre o plano inicial (Deanie e Bud a namorar nas cataratas, e ela com tanto medo de não aguentar mais) e essa sequência, também nas cataratas, em que Bud fez com Juanita o que não fez com ela e de que essas cataratas são a mais poderosa das metáforas, O “esplendor na relva" é o que vimos até à aula: são os planos em que se deita de bruços na cama (Warren Beatty deita-se da mesma maneira); é o búzio encostado ao ouvido; são os ursos de peluche coexistindo com o retrato dele; é o dia em que entrou no liceu ao lado dele, tão orgulhosa, de blusa amarela e saia branca; é o plano do duche dos rapazes; é a noite de chuva no carro amarelo e Deanie a dizer a Bud que ficará para sempre à espera dele; é o olhar de Natalie Wood sobre a irmã "pecadora" de Bud, na noite a quatro; é uma saia cor-de-rosa que funde em negro; é, sobretudo, a estarrecedora sequência em que Bud a obriga a ajoelhar-se-lhe aos pés e ela desata a chorar. Aflitíssimo. Bud diz-lhe que era uma brincadeira. E ela a responder: «Nào posso brincar com estas coisas. Eu era capaz de fazer tudo o que tu me pedisses. Tudo. Juro que era.»


    Mas é depois da sequência da aula que o filme atinge o máximo de beleza e tensão, desde o longo período em que Deanie se isola até à crise que a leva ao manicómio. E sobretudo na inadjectivável sequência da conversa com a mãe, no banho. Raras vezes o cinema terá dado uma carnalidade e um erotismo assim. Porque numa fabulosa elipse do corpo, o que existe é só o corpo nu de Natalie Wood na tina, esse corpo de que aí (na água) ela toma consciência e plenamente assume e que por essa consciência e essa assumpção dita a reacção da mãe e o histerismo dela («Pure...I'm as pure as the day I was born»). Tudo é elidido e presente e o fumo da água espelha o das cataratas e o da imensa oferta. É, depois (o longo retiro) que Natalie corta os cabelos ao espelho (iniciaticamente), se veste de encarnadíssimo (bandolette encarnada, colar encarnado) e se oferece a Bud na sequência da festa (nunca por demais celebrada), para ser recusada por ele e, depois, correr pelos rails até às cataratas (terceira e última presença delas no filme) e mergulhar nas águas, onde até a morte lhe frustram.


    Mas nem Wordsworth nem Kazan terminam no desespero ou nesse desespero. Após os versos que dão título ao filme, Wordsworth diz: «We will grieve not, rather find / strenght in what remains behind» Nào estou nada certo que seja “força” o que Natalie Wood encontrou na relva da clínica, entre velhas catalépticas e enfermeiras de olhar estranho. Não estou nada certo que seja “força” o que Warren Beatty encontrou na universidade para onde o mandaram, ou na noite de Nova Iorque em que o pai, antes de se matar, lhe pagou uma rapariga parecida com Deanie. Mas «o que ficou para trás», isso, introduz-se a cada plano do lento desmoronar deles, das famílias deles, da América da crise de 29, ou, como diz o futuro marido de Deanie, «the first cut on other flesh of man.»


    Elia Kazan disse preferir no filme a sequência em que Deanie regressa à casa paterna, ao que dizem "curada", e conversa com a màe que lhe diz que tudo o que fez foi para bem dela. Já está noiva do "rapaz de Cincinatti", que conheceu no hospital e Bud já está casado com Angelina, que nào tinha entrado na história e até já tem um bebé. Deanie vai visitá-los, com as amigas. Não há uma palavra sobre o passado e há só o passado. Depois do “esplendor na relva”, Bud fica com as capoeiras e ela com um companheiro das trevas. «Como numa tragédia grega: sabemos o que vai acontecer e só podemos ver o que acontece.» Estas palavras são de Kazan. Mas esta tragédia americana não acaba em mortes violentas. Só na morte que cada um de nós traz dentro de si, feita de tudo «what remains  behind». «We will grieve not» e, por isso mesmo, a nossa dor é muito maior. De Deanie Loomis e de Bud Stamper me despeço com outro poema de Ruy Belo: «Mas agora que cantei da tristeza / não observo já os mais leves traços / e a minha maneira de me matar / é deixar cair ambos os braços.» É isto que se chama "intimação à imortalidade"?
    João Bénard da Costa

    Aqui fica o soneto completo de Ruy Belo a que João Bénard da Costa faz referência no início do seu comentário:
    Eu sei que Deanie Loomis não existe
    mas entre as mais essa mulher caminha
    e a sua evolução segue uma linha
    que à imaginação pura resiste

    A vida passa e em passar consiste
    e embora eu não tenha a que tinha
    ao começar há pouco esta minha
    evocação de Deanie quem desiste

    na flor que dentro em breve há-de murchar?
    (e aquele que no auge a não olhar
    que saiba que passou e que jamais

    lhe será dado ver o que ela era)
    Mas em Deanie prossegue a primavera
    e vejo que caminha entre as mais


    «A luz que brilhava tão intensamente
    foi agora arrancada dos meus olhos.
    E embora nada possa devolver os momentos
    do esplendor na relva e da glória na flor,
    não sofreremos, melhor
    encontraremos força no que ficou para trás»

    Uma tradução bastante fiel ao espírito do poema de Wordsworth (ver o original acima), que na sua essência traduz a perda do primeiro amor, aquele estado de alma único e irrepetível, que só os mais (des)afortunados tiveram a (des)ventura de experimentar. Conheci também essa sensação nos meus anos de brasa e por isso, se mais razão não houvesse, este é obrigatoriamente um dos filmes da minha vida, apesar de não ter tomado nas mãos os instantes decisivos de que falava Jean-Paul Sartre. Mas há mais do que essa razão, aliás, existe um bom punhado delas, destacando-se desde logo dois nomes à cabeça: Kazan, que atinge aqui a arte suprema de bem dirigir, evitando os habituais clichés do melodrama, e a maravilhosa Natalie Wood, que me fez perder de amores (a mim e a muito mais gente) com a sua Deanie Loomis, uma das criações mais espantosas de toda a história do cinema.


    Produzido numa época de grandes mudanças (quer da sociedade – a norte-americana em particular – quer do próprio cinema), “Splendor In The Grass” é um olhar desapiedado sobre a juventude do final dos anos 20 do século passado: as suas aspirações, ansiedades, e desejos; e a repressão (sexual e não só) exercida sobre eles pela sociedade da época. Uma repressão que está em toda a parte, que se vai insinuando através de vários comportamentos, desde o mais grosseiro (a pressão asfixiante do pai de Bud) até ao mais sofisticado (a complacência do pai de Deanie, parcialmente redimida naquela pungente cena final, em que ele lhe indica o paradeiro de Bud e recebe em troca uma carícia e um beijo na testa); e que estabelece regras muito próprias, consoante o sexo das personagens sobre as quais se abate. Talvez por isso seja um filme que, tematicamente, diga muito pouco às novas gerações de agora, as quais, consumada que foi a revolução sexual iniciada nos anos 60, vivem abertamente uma liberdade que nada tem a ver com os tempos que emolduram este filme. Mas os amantes do cinema têm razões mais do que suficientes para poderem rejubilar com a visão de “Splendor In The Grass”, uma das obras mais emotivas de sempre (e da carreira de Kazan em particular), que continua actualmente tão bela e poética, profunda e poderosa, como o foi há 50 anos atrás.


    O escritor e argumentista William Inge (o autor de “Picnic” e “Bus Stop”), baseou-se num poema extraído do livro “Ode: Intimations of Immortality From Recollections of Early Childwood”, de  Wiliam Wordsworth (1770 – 1850) - um poeta inglês que lançou juntamente com Samuel Coleridge, a chamada Era Romântica na literatura inglesa – para escrever o romance, primeiro, e mais tarde o argumento em que “Splendor In The Grass” se baseia. Segundo o próprio Inge, outra inspiração para a sua história, teriam sido algumas pessoas que ele próprio conheceu durante a adolescência na cidade do Kansas. Falou com Elia Kazan, que na altura trabalhava com ele na sua peça “The Dark at the Top of the Stairs” e o realizador mostrou-se desde logo interessado em passar a história para o grande ecrã, aproveitando o clima de mudança que se vivia na América para dar um maior ênfase à história de Deanie e Bud.



    Quando se iniciou o casting do filme, Inge lembrou-se de um jovem actor de diversas séries televisivas, que seria perfeito para interpretar o personagem principal: Warren Beatty. Os dois conheceram-se na fracassada peça “A Loss of Roses”, mas a relação perdurou e os dois tornaram-se amigos. De início, a sugestão de Inge não foi bem recebida por Kazan, que não gostou da arrogância de Beatty, mas posteriormente viu nele presença e talento suficientes para lhe entregar o papel principal. “Splendor In The Grass” marcou, assim, a estreia de Beatty no grande ecrã (tinha 24 anos) e fez dele uma das grandes estrelas de Hollywood. A escolha de Natalie Wood foi uma imposição da Warner que tinha a actriz sob contrato e cujos últimos filmes não tinham tido o êxito esperado. Embora tivesse apenas 22 anos quando participou na rodagem de “Splendor In The Grass”, Natalie era já uma veterana de Hollywood, tendo começado a sua carreira com apenas 5 anos e conseguido fazer a transição para papéis mais adultos com sucesso.


    Mas a actriz estava também interessada em participar no filme, a ponto de ter concordado filmar uma cena de nu, a primeira feita por uma estrela em Hollywood. No entanto Jack Warner (o patrão do estúdio) acedeu ao pedido da Catholic Legion of Decency e a cena foi excluída do filme. Refira-se que a sequência em questão surgia logo após Deanie Loomis discutir histericamente com a mãe enquanto toma banho. A câmara acompanhava o trajecto de Deanie a correr nua pelo corredor, entre a casa-de-banho e o seu quarto. Dada a exclusão da cena, o que se vê no filme é uma transição brusca entre a discussão na banheira e Loomis a soluçar, já deitada na cama, transição essa muito bem resolvida por Kazan ao introduzir entre as duas cenas um curto diálogo dos pais de Deanie.


    Os dois actores entregaram-se tão intensamente aos seus personagens que a relação pessoal extravasou a vertente profissional e os dois viveram um tórrido romance durante as filmagens. Embora Natalie Wood fosse casada e Warren Beaty vivesse com outra actriz, a relação foi encorajada pelo próprio Kazan que viu no romance uma boa oportunidade para melhorar as cenas de amor do filme. Quando este estreou, em Outubro de 1961, os dois actores tinham abandonado os seus anteriores relacionamentos e viviam já juntos. “Splendor In The Grass”  foi nomeado para dois Óscares (melhor actriz e melhor argumento), com o trabalho de Inge a ser o único a ter direito à famosa estatueta.


    CURIOSIDADES:

    - Jane Fonda (24 anos) e Lee Remick (26 anos), chegaram a fazer testes para o papel de Deanie Loomis, mas foram consideradas demasiado maduras. Também Dennis Hoper chegou a ser equacionado para o papel de Bud Stamper.

    - Pat Hingle, o actor que faz de pai de Bud, era apenas 13 anos mais velho do que Warren Beatty.


    - Apesar de Kazan ter preferido rodar o filme no Kansas (onde decorre a história no romance de Inge), razões económicas forçaram-no a filmar unicamente no estado de Nova Iorque. As cataratas são as de High Falls de Catskills e o edifício de Yale é na verdade o City College de New York.

    http://ratocine.blogspot.pt/2012/05/splendor-in-grass-1961.html